Bon état général
Selon l'opinion des historiens et des géographes, la ville de Limoux ne daterait que du Xe siècle, mais des monuments découverts depuis peu lui assignent une antiquité reculée. Les faire connaître, c'est ajouter un élément nouveau à l'histoire si riche de notre province ; c'est élever notre ville industrielle au rang d'ancienneté de nos principales cités.
Sise sur les deux rives de l'Aude et principalement sur la rive gauche, elle forme, de ce côté, comme deux parties disparates que divise une ligne à peu près droite partant du Pont-Neuf, longeant le côté méridional de la place du Marché pour aboutir à la porte de la Goutine. La partie du midi n'offre que des rues tortueuses, étroites et nombreuses, tandis qu'au septentrion les rues sont larges, longues, tirées au cordeau et parallèles : évidemment il y a là deux origines.
Cette induction peut être étayée de documents historiques. D'après un acte de l'année 1150, le bourg de Limoux existait incontestablement ; mais un château existait aussi sur une colline voisine ; et lorsque, après la prise de Carcassonne en 1209, Simon de Montfort fut devenu le seigneur de la contrée, il contraignit les habitants du château à venir s'établir dans la plaine, et c'est alors que la ville s'agrandit.
Table des matières
Du comté de Rasez, de Redas, Flacian et Limoux
Des comtes de Rasez et la guerre des Albigeois
Des nouveaux seigneurs de Limoux, de ses franchises et libertés
État de Limoux au commencement du XIVe siècle - Événements divers
Suite des événements jusque vers le milieu du XVIe siècle
Guerres de religion
De la peste - De l'érection de la sénéchaussée - De divers établissements - De l'altération des institutions municipales - De l'industrie de la ville - Des assemblées électorales en 1789
Catalogue des évêques d'Alet
Catalogue des consuls de Limoux
Lacour, 1994, 276 p.