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ABSENT POUR RAISON FAMILIALE
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Parfait état
Réimpression de l'édition de 1927.
En quittant Narbonne, si l'on se dirige vers le couchant, on trouve devant soi une longue plaine fertilisée par les inondations de l'Aude, des étangs autrefois nombreux, jusqu'aux approches de Carcassonne. De là, on laisse l'Aude derrière soi, et la plaine prend de plus vastes proportions. À droite, le terrain s'élève insensiblement pour former, sous le nom de "Montagnes noires", un long et verdoyant horizon ; à gauche, c'est un second amphithéâtre, prolongement des Corbières, qui va se perdre aux environs de Toulouse. Fanjeaux en est le point culminant, et la plaine naît à ses pieds. Là, comme au fond d'une anse, se trouve Prouille. Des coteaux élevés le protègent ; l'air y est des plus purs. Le territoire est arrosé par la Preuille qui lui donna son nom. Celle-ci, non loin de Bram, se réunit au Bromatel, par la Sésonie bordée, comme la Preuille, de jardins et de potagers. Plusieurs sources, taries maintenant, alimentent ces cours d'eau.
Le nom de Prouille (Prouilhe) est celtique ; il fait supposer qu'il est plus ancien que les bourgades environnantes. Les colonies de navigateurs, formées sur les côtes de Provence, ayant appris qu'à une distance assez rapprochée une rivière charriait des paillettes d'or (l'Ariège), s'y rendirent et y puisèrent largement.
Table des matières
Sainte-Marie de Prouille
La fondation du monastère de Sainte-Marie de Prouille
Les développements matériels de Sainte-Marie de Prouille
La vie religieuse à Prouille au Moyen Âge
La chapelle du Rosaire de Sainte-Marie de Prouille
Les visiteurs illustres
Vicissitudes
Le projet d'un chapitre de chanoinesses séculières à Notre-Dame de Prouille
La lutte des moniales de Prouille pour l'intégrité de leur vie religieuse
Plura lilia
Sainte-Marie de Prouille et la Révolution
La restauration de Notre-Dame de Prouille
La basilique du Rosaire et les pèlerinages
Pièces justificatives
Lacour, 2005, 160 p.