L'Évangile selon Marie de Magdala ou le Cantique à l'Épouse
Très bon état
La pécheresse publique dont parle saint Luc, la femme qui, de ses propres larmes et de parfum mêlés, a essuyé les pieds de Jésus, la sœur de Marthe et de Lazare, de Béthanie sont-elles une seule et même personne ? Y a-t-il une, deux ou trois Marie ?
Il y a décidément trop de ressemblances pour que ces femmes n'en fassent pas une seule ! Celle qui "inventa" le geste du lavement des pieds proclame ainsi son attachement définitif à Jésus, au sortir de sa vie de péché, comme elle annonce déjà aussi la Pâque du Seigneur ! Son geste fait éclater les merveilles de la grâce qui n'est que l'autre nom de l'amour. C'est donc bien là un évangile, une bonne nouvelle.
Ce "portrait" de femme, qui a parfois les accents d'un Cantique des Cantiques, se lit à la manière d'une icône ; ce qui compte, c'est moins ce qu'il décrit que le mystère qu'il contient et qu'il nous livre : l'Amour !
Résiac, 1992, 62 p.


