Li bourgadieiro - Les filles des faubourgs
Occasion, parfait état
Édition bilingue traduite et présentée par Jean-Marie Marconot et Georges Gros, réalisée d'après l'édition de 1862.
N'ayant connu que l'école primaire, mais nourri par la lecture assidue de la Bible, et sensible aux auteurs romantiques et aux rénovateurs comme Lamennais ou Charles Gide, Antoine Bigot (1825-1897) a toujours travaillé comme simple employé chez un marchand de vin de Nîmes, ville où il est devenu, grâce à la poésie, un vrai monument culturel. Dans ses oeuvres il a consigné la vie des quartiers populaires, où se parlait ce qu'il appelle "le patois, dialecte de Nîmes". Rendu célèbre pour avoir parodié les fables de La Fontaine, il y injectait le réalisme truculent des petites gens, ainsi que les réflexions qui en découlaient, morales, religieuses ou politiques. De nos jours où la vie de quartier intrigue, Bigot paraît étrangement moderne, avec ses "filles des faubourgs" qui, le dimanche, gagnaient les "masets" des garrigues en friche.
Table des matières
Présentation de Georges Gros
La parole d'Antoine Bigot
L' "annada" Bigot
Lieux communs
Parole de conteur
Pour continuer
Li Bourgadieiro
Préface d'Antoine Bigot
Poésies patoises et traduction françaises
Postface de Jean-Marie Marconot
Les quartiers d'une ville : ethnologie et poésie
L'oeuvre de Bigot, française et patoise
Les cinq thèmes de l'oeuvre de Bigot
Bigot : mémoire des quartiers de Nîmes
La carte mentale d'un poète urbain
Parcours social de Bigot
Le texte de Bigot
Les Presses du Languedoc, 1998, 264 p.