Usages, coutumes et superstitions des habitants de la Montagne Noire
Parfait état. Exemplaire de la bibliothèque de François Grassaud (étiquette en guise d'ex-libris en première page)
Réimpression de l'ouvrage publié en 1839.
Héritier des Lumières qui font de l'érudit un botaniste, compagnon des romantiques dans sa collecte d'impressions et de vestiges, Adolphe de Chesnel est aussi un de ceux qui, dans la première moitié du XIXe siècle, allaient jeter les bases de la méthode ethnographique, abandonnant le regard condescendant qu'il était bon de porter sur les classes populaires pour l'observation scrupuleuse de leurs usages et de leurs coutumes. À ce titre si les recherches qui lui firent parcourir les versants audois et tarnais de la Montagne Noire restent un témoignage exemplaire sur les croyances relatives aux êtres fantastiques et à la sorcellerie, elles sont aussi un document d'importance pour l'histoire d'une discipline qui était alors à la recherche de son identité.
GARAE, 1984, 42 p.