Montségur roche tragique

Très bon état

Réimpression de l'ouvrage de 1905.

Avec en introduction une poésie d'Augusto Teulié et une préface de Napoléon Peyrat.

Jean, les terrasses désertes de Montségur, ma roche aimée, et l'admirable pays d'Olmes, dans nos Pyrénées d'Ariège, regardent par delà deux cents lieues de bonnes terres françaises les terrasses de Boves, enguirlandées de lierres et de roses.

C'est à Montségur que j'ai rêvé ces pages d'Epopée.

Les mêmes faucons que suivait de là mon regard, errant sur l'immensité des vallées et des plaines, tu les as vu parfois jouer au-dessus des vieilles murailles chères à Gabrielle d'Estrées et à notre Henri. L'un d'eux à couvert un instant de l'ombre de ses ailes cette première page du livre que je te dédie et où peut-être tu reconnaîtras, flottant du moins entre les lignes, deux secrets aujourd'hui perdus et qui me sont chers comme à toi : l'amour de la Patrie et le respect des Morts.

Lacour, 1996, 86 p.