Le procès Nostradamus : le secret du temps

LIVRE NEUF

Depuis des siècles, le livre attribué à Nostradamus, les Centuries, fascine ! On ne compte plus les traductions, les interprétations, les révélations attachées à cet ouvrage, dans le monde entier ces vers obscurs magnétisent et subjuguent les lecteurs !

Dès la mort du "prophète" l'audience du livre prendra une ampleur démesurée qui ne peut être expliquée par d'éventuelles prédictions pertinentes... on comptait à l'époque plus de 30 000 astrologues, rien qu'à Paris !

Il y avait d'autres raisons à ce succès !

Nostradamus, lui même, dans sa préface reconnaît ne pas avoir écrit ces lignes, seulement, avoue-t-il, "les avoir raboutés obscurément"…

Qui a donc écrit ce livre ? Et Pourquoi ?

S'appuyant sur les travaux de Brin d'Amour, de Roger Prévost, de Cadet de Gassicourt, sur les textes de Gildes, de Piobb et surtout du philologue Rudy Cambier, Philippe Duquesnois, après une enquête serrée propose une version des faits tout aussi fascinante mais peu encline à la fantaisie oraculaire ou aux acrobaties verbales !

Les grammairiens et philologues sont d'accord pour admettre que le texte des Centuries possède une forte coloration médiévale et que la forme du texte ressemble plus à la Chanson de Roland qu'aux odes et sonnets de Pierre de Ronsard, le contemporain de Michel de Notre Dame !

Ce texte selon toutes vraisemblances aurait été écrit, dans une abbaye cistercienne, au tournant du quatorzième siècle à l'heure où l'Ordre du Temple disparaissait et il raconterait, à coup d'énigmes versifiées, les circonstances et les conséquences de cet évènement !

Dès le deuxième quatrain, l’auteur nous révèle son nom...

Ce texte raconte comment trois hommes (le triumvir de la centurie V, quatrain 7) se sont organisés pour mettre de côté les éléments qui devaient permettre au Temple de renaître après que la tempête fût passée.

Ce n’était pas la richesse qui faisait l’ornement du Temple, mais les reliques qu’eux seuls avaient droit de posséder, le livre est un guide qui doit servir aux survivants de l’Ordre « Cherchant les os du d’Amant et Pselin » (Centurie I, quatrain 42) pour réveiller le rejeton maudit de Saint Bernard !

AMANT ET PSELIN anagramme parfait du SAINT TEMPLE !

Comment ce poème long de 4000 vers se retrouva-t-il entre les mains de Nostradamus pour devenir le premier best-seller mondial ?

De quelles complicités occultes bénéficia-t-il pour être transmis de mains en mains, de son berceau monacal flamand aux presses de l’imprimeur lyonnais qui le premier publia « Les Prophéties de Nostradamus » ?

C'est une recherche fouillée, sur le fond et sur la forme, à laquelle s’est attaché Philippe Duquesnois, pour expliquer les multiples mystères et la fulgurante modernité lié à cet envoûtant grimoire.

2022, 212 p.