Parfait état
Traité Moed Katan.
Traduit de l'hébreu et de l'araméen par Israël Salzer.
Le traité Moed Katan se présente comme un complément au traité Pessahim. Il y est question, comme l’indique son titre, des « demi-fêtes » – soit essentiellement du temps qui sépare le premier et le dernier jour de Pâque. Cette période, qualifiée par les maîtres du Talmud de hol hamoed, c’est-à-dire à la fois jour profane et jour de fête, porte une ambivalence qui sera, tout au long du texte, au cœur d’un débat constamment rapporté aux problèmes les plus concrets, en particulier aux difficultés que soulève l’interdit de travailler. Ainsi, lorsqu’une récolte est mise en péril, celui-ci n’est ni levé ni rigoureusement maintenu.
La seconde partie du traité aborde tout ce qui concerne la conduite et le travail du deuil. On y raconte le décès de quelques grands maîtres et on nous rapporte aussi bien les thèmes des plus savantes oraisons que les paroles improvisées des femmes du peuple en deuil.
Si le premier mot du traité nous enjoignait d’arroser les arbres pour les empêcher de mourir, le deuil constitue donc le mot de la fin, à travers un même fil conducteur. C’est le cours de la destinée humaine que ces paroles vives des grands maîtres remontent jusqu’à son terme. Jusqu’à sa première et ultime ambivalence.
Verdier, 1988, 224 p.
Traité Makkot.
Traduit de l'hébreu et de l'araméen, introduit et annoté par Bernard Paperon.
Le traité Makkot du Talmud de Babylone fait partie du seder Neziqin, l’ordre des dommages. Cinq sujets principaux y sont débattus et développés : les faux témoins et la façon de les confondre, la responsabilité pénale, le vengeur de sang, l’exil dans les villes-refuges, la peine de flagellation.
L’ambition de cet ouvrage est de proposer une traduction efficace avec des commentaires suivis permettant au novice de s’initier à l’étude du Talmud, aux démarches exégétiques et logiques qu’elle implique et aussi de saisir l’originalité des procédures juridiques de la pensée rabbinique normative.
Verdier, 1992, 288 p.